Vitrificateur.
Le vitrificateur, est un des produits de finition pour le parquet, et plus généralement pour le bois. Pour maintenir les qualités du bois et préserver son esthétique, le vitrificateur offre la simplicité d’entretien et les performances face au trafic.
Le vitrificateur peut-être monocomposant et donc immédiatement prêt à l’application, ou bicomposant. Dans ce cas, le produit se compose d’une part (en principe 90 ou 50%) de vernis à mélanger à une part (généralement 10 ou 50%) appelée durcisseur ou catalyseur. Le mélange doit être préparé immédiatement avant l’application conformément aux spécifications du fabricant, dans la quantité nécessaire à l’application d’une couche. Le mélange une fois effectué, ne se conserve qu’au maximum quelques heures, le temps de l’application. Même maintenu dans un récipient hermétique, la chimie s’opère, le mélange durcit.
Aspect du vitrificateur.
Au niveau de l’aspect, la vitrification a évolué pour suivre (ou créer) les modes et aspects. D’une finition brillante à l’extrême dans les années 50-60, la demande à évoluée dans les années 70-80 vers des produits à l’aspect plus satiné. Dans les années 90-2000, le vernis s’est voulu une alternative à l’huile sans arriver à vraiment approcher l’aspect mat de celle-ci. À l’heure actuelle, les vitrifications extra mat et aspect brut tendent à donner une réelle impression de bois laissé à l’état brut.
Résistance du vitrificateur.
Le vitrificateur se classe suivant sa résistance et sa tenue aux agressions physiques, comme l’abrasion et le passage. Si un vernis prévu pour un passage très intense comme les musées ou restaurants conviendra très bien dans une chambre, si on fait abstraction du coût du produit, alors que l’inverse est à proscrire totalement. Un vitrificateur prévu pour un passage modéré ne saurait en aucun cas faire face aux assauts d’équipes de basket sur le parquet sportif d’un gymnase.
Évolution de la composition du vitrificateur.
Cette gamme de produits qui fût par le passé d’une extrême nocivité avec des compositions comprenant des mélanges d’urée et de formol, des taux de composés organiques volatils (COV) affolants, des réactions chimiques aussi spectaculaires que dangereuses pour la santé tels que des montées en température avec dégagement de fumées lors de la phase de séchage du vernis, a pu évoluer et se tourner vers des formulations beaucoup plus inoffensives, dans un premier temps par obligation suite à la création de nouvelles normes et à l’interdiction de certains composants d’une part, mais surtout grâce à la prise de conscience et au développement de la fibre écologique des consommateurs eux mêmes. De ce fait, les fabricants de vitrificateur ont été contraints par le consommateur à s’adapter, puisque ce sont désormais des caractéristiques qui intéressent le consommateur final.
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Il convient ensuite d’entretenir le parquet avec des produits adaptés à la protection choisie. En règle générale, la rénovation d’un parquet vitrifié passe par le ponçage à blanc de la surface totale avant d’appliquer la nouvelle finition.